Lactarius spinulosus Quélet
Habitat :
 
Nombreux exemplaires trouvés le septembre 2012 & 11 septembre 2013 sous un bouleau dans l’arboretum de la maison du chevreuil (sortie du mercredi). Envoyés aussi par Jean-Pierre Dechaume en octbre 2013 ; ce qui a permis de terminer la micro.

                                                                                                       Jeunes exemplaires (11 septembre 2013)
Chapeau :
 
Jusqu’à 40 mm, D’abord plan ou très faiblement creusé autour d’un mamelon étroit et aigu mais qui paraît assez proéminent du fait qu’à ce stade, il couvre pratiquement la moitié de la surface mais, par la suite le chapeau se développe de part et d’autre du mamelon et souvent se creuse. Dès lors le mamelon apparaît bien petit, étroit & aigu. Revêtement nettement fibrilleux, peigné à la marge, souvent zoné, de teinte lias rose alternativement pâle et plus foncé, les zones foncées sont parfois réduites à une ligne. Marge enroulée même chez l’adulte mais assez brièvement, sinueuse et fibrilleuse, comme costulée à la fin (cette impression étant renforcée par les fibrilles).
 
Lames :
 
Jusqu’à 3 mm,  Décurrentes, certaines réunies 2à 2 à la jonction avec le stipe, peu serrées, mêlées de lamelles et lamellules, ocre jaune dès l’origine. Arête concolore, fimbriée.
 
Stipe :
 
30-40 x 6-8 mm Le plus souvent droit mais parfois un peu arqué, assez égal dans la partie supérieure mais s’élargissement avec circonspection en direction de la base qui est souvent la partie la plus large du stipe. Rose à rougeâtre mais semble t’il, pâli par un coton fibrilleux blanchâtre.
 
Chair :
 
Assez ferme puis cassante, blanchâtre mais rosâtre pâle sur le chapeau et dans le cortex, à odeur agréable rappelant un peu la noix de coco et saveur douce, peut-être un tantinet amère mais non brûlante. Lait blanc, doux.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : (6,5) 6,8 - 7,7 (8,9) x (4,8) 5,4 - 6,2 (6,6) µm ; Q = (1,1) 1,2 - 1,3 (1,5) ; N = 100 ; Me = 7,3 x 5,8 µm ; Qe = 1,3 ; zébrées, à crêtes assez libres et verrues isolées. Plage non amyloïde. | Mesures statistiques : 6,5 [7,2 ; 7,4] 8,1 x 5,2 [5,7 ; 5,8] 6,4 µm ; Q = 1,2 [1,3] 1,4 ; N = 100 ; C = 95% ; Me = 7,3 x 5,8 µm ; Qe = 1,3 |.
Basides (B) : (35,6) 38,3 - 43,3 (43,5) x (7,9) 8,2 - 11,3 (12,8) µm ; Q = (3,3) 3,7 - 5,1 (5,2) ; N = 13 : Me = 40,9 x 9,7 µm ; Qe = 4,3 ; clavées & tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : (33,4) 34,9 - 45,3 (52,5) x (4,3) 5 - 6,6 (7,7) µm ; Q = (4,5) 5,5 - 9,1 (9,8) ; N = 10
Me = 39,1 x 5,8 µm ; Qe = 6,9 ; cylindriques, clavées ou lancéolées ; tétinées ou non.
Pleurocystides (D) : (50,1) 53,9 - 67,4 (67,9) x (5,5) 5,7 - 8,8 (9,2) µm ; Q = (5,9) 6,2 - 11,1 (11,8) ; N = 10 ; Me = 58 x 7 µm ; Qe = 8,6 ; semblables au cheilocystides mais en plus imposant.
Articles du revêtement (E) : de 3,5-10 µm de large, les plus minces en surface, plus ou moins emmêlés et parfois grossièrement parallèles, se redressant en surface.

 
 
 
Discussion :
 
Ce magnifique petit lactaires, peu fréquent dans la région mais, semble t’il, fidèle à sa station de la maison du Chevreuil fait d’abord penser à Lactarius lilacinus assez fréquent dans les milieux humides.
 
Cependant il en diffère d’abord par l’endroit où il pousse, en relation avec les bouleaux et non avec les aulnes, comme son sosie. Du point de vue macroscopique, il se signale par un chapeau nettement fibrilleux qui dessine des petites squames apprimées.
 
En revanche, le petit mamelon pointu qui lui a donné son nom peut manquer. De plus, il peut se trouver aussi au centre du chapeau de Lactarius lilacinus. On ne peut donc pas considérer ce caractère comme déterminant.
 
Herbier : Morvan : LaSp05101301


 
 



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