Lactarius omphaliformis Romagnesi

 
Habitat :
 
Plusieurs spécimens trouvés le 30 juillet 2011 à Saône en compagnie de Gilbert Moyne & Jean-Marc Moingeon dans l’herbe d’une aulnaie en terrain humide en bordure d’étang, quand on emprunte le chemin de terre au milieu du village, à gauche après le parking des taureaux. Station découverte par Gilbert Moyne.
 
Chapeau :
 
15-30 mm, convexe mamelonné dans l’extrême jeunesse puis plan et légèrement déprimé au centre tout en pouvant conserver un petit mamelon, enfin nettement déprimé et même nettement infundibuliforme avec ou sans mamelon, Revêtement sec, laineux villeux, au sec la surface apparait plus ou moins veinée, crispée. Couleur allant du rosâtre, rappelant un laccaire (vers Séguy 204), mais pour les adultes bien frais et imbus, d’un orangé assez saturé (vers Séguy 182), le disque étroit étant toujours plus foncé. Marge irrégulière, sinueuse, toujours nettement cannelée.
 
Lames :
 
Jusqu’à 2,5 mm, assez espacées, pentues à décurrentes, crème à ocre assez soutenu. Arête concolore, flexueuse, régulière à légèrement fimbriée sous la loupe.
 
Stipe :
 
25-50 x 2-4 mm, typiquement long et élancé, droit, courbé ou flexueux, un peu évasé sous les lames et ensuite assez régulier, ou à peine aminci vers la base. Fibrilleux, poudré sous la loupe, d’un bel orangé saturé sous les lames (Séguy 248) mais très vite devenant plus foncé, orangé rougeâtre à rouge violacé (Jusqu’à Séguy 101).
 
Chair :
 
Très ténue par évidence, crème à ocre jaunâtre pâle, orangé dans le cortex. A faible odeur assez agréable et saveur douce.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : (7,2) 8 - 9,2 (9,4) x (5,6) 5,9 - 6,8 (7) µm ; Q = 1,3 - 1,4 (1,5) ; N = 70 ; Me = 8,6 x 6,4 µm ; Qe = 1,4 ; elliptiques, cristulés, à verrues surtout reliées et quelques-unes isolées.
Basides (B) : 34,2-42,2 x 8,8-10,5 µm, à quatre stérigmates.
Cheilocystides (C) : 23-51 x 4,5-7 µm, cylindriques ou étroitement fusiformes, parfois ventrues effilées, parfois déformées.
Pleurocystides : 49,2-75 x 5,3-6,3 µm ; cylindriques à étroitement fusiformes, à sommet nettement acuminé.
Revêtement (E) : formé d’articles celluleux, irréguliers et cabossés d’où émergent des éléments allongés et plus étroits. 

 
 
Discussion :
 
Il semble que les caractères microscopiques aident peu pour séparer les petits lactaires. Heilmann en fait une affaire de Q. Nous n’avons pas remarqué de différences énormes entre le Q de Lactarius omphaliformis et celui de Lactarius obscuratus. En revanche, le chapeau d’un bel orange sombre dans la nature, le pied très coloré et sombre semblent de bons critères.
 
Synonyme :
 
Lactarius tabidus ss. Neuhoff
 
 
 
 
 



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