Lactarius pubescens (Schrad →) Fries

 Habitat :
 
Nombreux exemplaires trouvés le 12 octobre 2012 à Voillans sous trois bouleaux d’ornement, rue de la petite Fontaine, sol calcaire.
 
Chapeau :
 
Jusqu’à 140 mm, d’abord convexe aplani avec le centre faiblement creusé ou non, et la marge fortement enroulée, puis étalé et alors creusé au centre tout en gardant la marge plus ou moins rabattue sur les lames, revêtement sec, un peu bossué ou non, finement fibrilleux sauf à la marge qui est très nettement laineuse, les longues fibres sont d’abord orientées en direction des lames quand la marge est encore nettement enroulée puis continuent à retomber mollement en direction de celle-ci. Couleur délicate, ocre à ocre rosâtre subtile sauf à la marge du fait de la toison blanchâtre. Marge longtemps enroulée puis finalement faiblement rabattue, laineuse.
 
Lames :
 
Jusqu’à 7 mm, serrées, faiblement à moyennement pentues mais non vraiment décurrentes, crème à reflets rosâtres. Arête concolore, légèrement irrégulière. Sporée crème (Dagron 5 = Romagnési II b).
 
Stipe :
 
En général, droit et trapu, 25-50 x 15-26 mm, assez lisse, finement cotonneux, rosâtre pâle, lavé ça et là de couleur plus blanche et souvent marqué sous les lames par un cerne plus ou moins distinct et plus ou moins large, de couleur plus saturée. Base arrondie, souvent couverte d’un délicat coton blanc.
 
Chair :
 
Ferme, compacte, blanche mais rosissant dans les endroits meurtris, à faible odeur agréable, fruitée et saveur piquante. Gayac immédiatement positif.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : (6,1) 6,5 - 7,4 (7,7) x (4,7) 4,9 - 5,5 (5,6) µm ; Q = (1,2) 1,3 - 1,4 (1,5) ; N = 100 ; Me = 7 x 5,2 µm ; Qe = 1,3 ; ellipsoïdes, nettement ornementées, presque réticulées ; à ornementation assez basse et quelques rares verrues isolées. | Mesures statistiques : 6,3 [6,9 ; 7] 7,6 x 4,7 [5,1 ; 5,2] 5,6 µm ; Q = 1,2 [1,3 ; 1,4] 1,5 ; N = 100 ; C = 95% ; Me = 7 x 5,2 µm ; Qe = 1,3 |.
Basides (B) : (30,8) 33,2 - 36,3 (36,9) x 8,4 - 9,8 (10,8) µm ; Q = (3,4) 3,6 - 3,9 (4) ; N = 10 ; Me = 34,4 x 9,3 µm ; Qe = 3,7 ; clavées, plus rarement subcylindriques, tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : (34,7) 37,2 - 49,6 (51,7) x (5,4) 6 - 6,8 (7,2) µm ; Q = (5,8) 6 - 7,4 (7,7) ; N = 11 ; Me = 42,8 x 6,3 µm ; Qe = 6,8 ; cylindriques à légèrement clavées, plus ou moins acuminées au sommet, parfois tétinées, voire plus ou moins moniliformes. Pas rares mais souvent localisées.
Pleurocystides (D) : (47,1) 50,2 - 67,8 (77,2) x (6,6) 7,4 - 8,7 (8,8) µm ; Q = (6) 6,2 - 8,8 (10,2) ; N = 12 ; Me = 60,4 x 7,9 µm ; Qe = 7,7 ; plus longues que les cheilocystides mais assez semblables, cylindriques à clavées (plus nettement semble-t’il que les cheilocystides) à sommet rétréci, parfois nettement moniliformes.
Revêtement (E) : formé d’articles allongés et cloisonnés de 4,5 à 8,5 µm d’épaisseur, plus ou moins parallèles à enchevêtrés, certains nettement redressés, parcourus semble-t’il par des laticifères plus bruns.

 
Discussion :
 
Ce lactaire est assez commun dans la région et pousse sous bouleaux. On le rencontre généralement dans les parcs et les pelouses des habitations. Il semble plus rare dans la nature. Sa couleur pâle, souvent rosâtre le distingue de Lactarius torminosus.
 
Synonymes :
 
Lactarius torminosus var. cilicioides (Fr. : Fr.) Bull., lactarius albus Blum, Lactarius pubescens var betulae Hesler & A. H. Smith, Lactarius blumii M. Bon. 

 
 



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