Lactarius pyrogalus (Bul. : Fr.) Fr.

 
Habitat :

Nombreux exemplaires trouvés le 8 septembre 2010 dans une peupleraie mélangée de charmes et coudriers sur sol calcaire pauvre dans le bois qui se trouve à gauche de la route de Hyèvre-Paroisse en venant du Creux de l’alouette. Dans les grands virages avant d’arriver dans les prés. Une poussée impressionnante de dizaines d’individus dont certains très gros.
 
Chapeau :
 
Jusqu’à 100 mm, d’abord plan convexe un peu infléchi au centre, parfois de manière assez brutale puis de plus en plus plan et finalement, plus ou moins déprimé et fortement à la fin, la marge nettement relevée est alors brièvement retombante en direction des lames. Marge flexueuse, longtemps enveloppante, parfois incisée assez profondément, lisse au début puis confusément cannelée à la fin. Revêtement sec à un peu gras, scabre, bossué par endroits, finement fibrilleux, parfois uni mais souvent discrètement zoné et le champignon peut alors être confondu avec Lactarius circellatus. Grisâtre pâle puis brunissant par le centre.
 
Lames :
 
Jusqu’à 8-9 mm, falciformes, prolongées sur le stipe par une petite dent, assez espacées, d’abord ocre jaune puis ocre orangé assez soutenu. Arête concolore mais pouvant brunir un peu, plus ou moins érodée.
 
Stipe :

 
 45-80 x 17 mm, droit ou arqué, parfois assez régulier mais parfois aussi légèrement bombé au milieu, base souvent appointie. Ocre jaune à brun moyen, plus pâle parfois blanche dans la partie inférieure de la base. Assez lisse, il est souvent ridé, sillonné, parfois assez grossièrement.
 
Chair :
 
Blanchâtre sale, à odeur fruitée acidulée agréable, à saveur très piquante et désagréable. La potasse colore la chair en jaune d’or, en jaune plus pâle le chapeau, le gayac réagit très moyennement et très lentement sur la chair, inerte sur le chapeau. Lait blanc, nettement âcre, jaunissant à la potasse.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : (6,1) 6,5 - 7,7 (7,9) x (4,5) 4,9 - 5,6 (5,7) µm ; Q = (1,2) 1,3 - 1,4 (1,6) ; N = 75 ; 80 % ; Me = 7 x 5,2 µm ; Qe = 1,3 ; subglobuleuses à ellipsoïdales nettement verruqueuses à ornementation en grande partie réticulée, souvent assez haute et avec de petites verrues isolées.
Basides (B) : 34-45 x 7,5-10 µm, bi ou tétrasporiques.
Cheilocystides (C1) : 25-50 x 5-7  µm, le plus souvent fusiformes effilées mais quelquefois plus ou moins cylindriques et à sommet arrondi.
Pleurocystides (C2) : 55-101 µm le longueur, de même type que les cheilocystides.
Articles du suprapelis (D) : plus ou moins emmêlés de 2-5 µm de largeur.

 

Discussion :
 
Se reconnaît à ses lames devenant ocre à ocre orangé soutenu, son lait brûlant qui lui a valu son nom et sa poussée sous noisetiers. Très abondant cette année.

Synonyme :

Lactarius hortensis Vel.
 
 
 
 



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