Habitat :
Très nombreux exemplaires trouvés le 10 septembre 2010, lors d’une collecte avec Christian Tarby pour l’exposition de Baume-les-Dames, en bordure de la tourbière de St. Julien du Russey, sous épicéas et bouleaux.
Chapeau :
Jusqu’à 130 mm, d’abord avec la marge très enroulée sur les lames et le disque aplani, puis plan convexe avec le centre qui se déprime plus ou moins et finalement avec la marge qui se relève mais dont l’extrémité reste retombante sur les lames. Revêtement gras à très gras pouvant coller les débris mais pas vraiment visqueux, très luisant, brillant. D’abord d’un joli violacé sombre et profond puis se décolorant très vite en brun violacé et finalement un brun moyen sans plus aucune trace ou nuance de la couleur originelle. Dans la jeunesse, il est souvent marqué de petites zones, de fausses scrobicules, d’une couleur violacée noirâtre. Marge flexueuse, molle, pratiquement toujours rabattue sur les lames.
Lames :
Jusqu’à 7 mm, crème à ocre jaune, assez serrées, descendantes, faussement décurrentes, falciformes ou droites à extrémité courbée. Arête concolore, flexueuse. Sporée crème (Dagron 4/5)
Stipe :
60-90 x 20-30 mm, égal ou ventru, parfois même rétréci en direction de la base, irrégulier, mollement veiné, strié, gras, vite creux, brun clair mais plus pâle presque blanchâtre sous les lames. Base un peu appointie.
Très nombreux exemplaires trouvés le 10 septembre 2010, lors d’une collecte avec Christian Tarby pour l’exposition de Baume-les-Dames, en bordure de la tourbière de St. Julien du Russey, sous épicéas et bouleaux.
Chapeau :
Jusqu’à 130 mm, d’abord avec la marge très enroulée sur les lames et le disque aplani, puis plan convexe avec le centre qui se déprime plus ou moins et finalement avec la marge qui se relève mais dont l’extrémité reste retombante sur les lames. Revêtement gras à très gras pouvant coller les débris mais pas vraiment visqueux, très luisant, brillant. D’abord d’un joli violacé sombre et profond puis se décolorant très vite en brun violacé et finalement un brun moyen sans plus aucune trace ou nuance de la couleur originelle. Dans la jeunesse, il est souvent marqué de petites zones, de fausses scrobicules, d’une couleur violacée noirâtre. Marge flexueuse, molle, pratiquement toujours rabattue sur les lames.
Lames :
Jusqu’à 7 mm, crème à ocre jaune, assez serrées, descendantes, faussement décurrentes, falciformes ou droites à extrémité courbée. Arête concolore, flexueuse. Sporée crème (Dagron 4/5)
Stipe :
60-90 x 20-30 mm, égal ou ventru, parfois même rétréci en direction de la base, irrégulier, mollement veiné, strié, gras, vite creux, brun clair mais plus pâle presque blanchâtre sous les lames. Base un peu appointie.
Chair :
Vite molle, blanche, mais ocre brun dans les endroits blessés ou dans le cortex, à odeur agréable, fruitée, miellée et saveur un peu âcre et nettement amère, désagréable. Potasse inerte sur la chair mais orangé rouge net sur le chapeau. Lait blanc, verdissant à la longue. Gayac inerte sur le chapeau et peu réactif sur la chair (bleu vert pâle au bout de 15 mn).
Microscopie :
Spores (A) : (7,5) 7,8 - 8,8 (9,4) x (6) 6,3 - 7 (7,2) µm ; Q = (1,2) 1,21 - 1,3 (1,4) ; N = 72 ; 80 % ; Me = 8,4 x 6,6 µm ; Qe = 1,3, globuleuses un peu allongées, nettement crêtées avec de fines verrues isolées.
Basides (B) : 39-47 x 9,5-10,5 µm, tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : 30-65 x 4,5-8 µm, cylindriques à fusiformes à sommet rond ou tétiné.
Pleurocystides (D) : 65-80 x 8-9,5 µm, de même type.
Articles du suprapelis (E) : 2,5-5 µm, emmêlés, souvent épaissis aux articulations et aux sommets
.
Vite molle, blanche, mais ocre brun dans les endroits blessés ou dans le cortex, à odeur agréable, fruitée, miellée et saveur un peu âcre et nettement amère, désagréable. Potasse inerte sur la chair mais orangé rouge net sur le chapeau. Lait blanc, verdissant à la longue. Gayac inerte sur le chapeau et peu réactif sur la chair (bleu vert pâle au bout de 15 mn).
Microscopie :
Spores (A) : (7,5) 7,8 - 8,8 (9,4) x (6) 6,3 - 7 (7,2) µm ; Q = (1,2) 1,21 - 1,3 (1,4) ; N = 72 ; 80 % ; Me = 8,4 x 6,6 µm ; Qe = 1,3, globuleuses un peu allongées, nettement crêtées avec de fines verrues isolées.
Basides (B) : 39-47 x 9,5-10,5 µm, tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : 30-65 x 4,5-8 µm, cylindriques à fusiformes à sommet rond ou tétiné.
Pleurocystides (D) : 65-80 x 8-9,5 µm, de même type.
Articles du suprapelis (E) : 2,5-5 µm, emmêlés, souvent épaissis aux articulations et aux sommets
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Réalisée à partir d’un exemplaire ramené de l’exposition de Pontarlier (18/09/10)
Discussion :
Ce gros lactaire fréquent dans nos tourbières est remarquablement changeant. D’abord d’un violacé profond, il se décolore en brun ocre clair.
Synonymie :
Lactarius deflexus Lindbl., Lactarius curtus Britz., Lactarius homaemus Britz.,
Ce gros lactaire fréquent dans nos tourbières est remarquablement changeant. D’abord d’un violacé profond, il se décolore en brun ocre clair.
Synonymie :
Lactarius deflexus Lindbl., Lactarius curtus Britz., Lactarius homaemus Britz.,
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