Habitat :
Nombreux exemplaires poussant dans une jeune pessière humide accompagnée de saules et en bordure de la tourbière des Creugnot (dans les myrtillers et les premières sphaignes), commune se St. Julien du Russey, au dessus du chemin venant de l’étang et atteignant le sommet du plateau, trouvés en compagnie de Bernard Jarroux le 31 août 2011, champignons déjà âgés ou ayant soufferts de la sècheresse.
Chapeau :
Jusqu’à 55 mm, d’abord convexe à plan convexe puis se déprimant au centre mais en conservant généralement un ambitus non relevé, fréquemment avec un petit mamelon pointu au centre mais il peut manquer. Revêtement sec, velouté, irrégulier, ruguleux, bossué, un peu fripé, d’une couleur générale brun rougeâtre (vers Séguy 81) se décolorant au sec en brun plus jaunâtre (vers Séguy 193) souvent taché de brun plus foncé, plus violacé (vers Séguy 102 à 106). Marge molle, flexueuse, irrégulière, parfois lobée, d’abord à peu près lisse puis mollement cannelée.
Lames :
Jusqu’à 4 mm, assez serrées d’abord un peu pentues puis plus ou moins décurrentes et toujours terminées par une petite dent. Orangé sale et terne à reflets brun violacé, très visibles par incidence. Parfois tachées de cette couleur. Arête concolore un peu irrégulière, fendue ça et là.
Stipe :
35-50 x 6-8 mm. Plus ou moins arqué assez isodiamétrique ou à peine épaissi dans la partie médiane, cabossé, veiné, finement villeux, voire poudré sous les lames, pouvant être d’un violacé noirâtre uni (Séguy 700) mais souvent plus pâle mais toujours dans les mêmes tons vineux (Séguy 101, 661) parfois plus pâle au sommet. Base couverte d’un coton blanc à ocracé.
Chair :
Mince dans le chapeau et vite lacuneuse dans le stipe, ocracé rosâtre dans le chapeau, plus vineuse dans le stipe, en particulier vers la base. Saveur plutôt légèrement amère et nette odeur de chicorée mêlée de punaise des bois. Lait opalescent, blanc séché sur les lames, doux.
Microscopie :
Spores (A) : (5,9) 6,6 - 7,6 (8,5) x (4,8) 5,4 - 6,1 (6,6) µm ; Q = (1,1) 1,2 - 1,3 (1,4) ; N = 100 ; Me = 7,1 x 5,8 µm ; Qe = 1,2 ; incomplètement réticulées, avec verrues isolées ; plage peu amyloïde.
Basides (B) : 34,6-43 x 12,1-13,8, clavées, rondouillardes jusqu’à la base, à quatre stérigmates.
Cheilocystides (C) : 28,8-46,8 x 5,7-8,2 µm, acuminées. Dispersées.
Pleurocystides (D) : 32,2-52,2 x 8,8-10,7 µm, acuminées. Rares.
Revêtement (E) : formé d’hyphes globuleuses mêlées avec des articles étroits et cylindriques.
Nombreux exemplaires poussant dans une jeune pessière humide accompagnée de saules et en bordure de la tourbière des Creugnot (dans les myrtillers et les premières sphaignes), commune se St. Julien du Russey, au dessus du chemin venant de l’étang et atteignant le sommet du plateau, trouvés en compagnie de Bernard Jarroux le 31 août 2011, champignons déjà âgés ou ayant soufferts de la sècheresse.
Chapeau :
Jusqu’à 55 mm, d’abord convexe à plan convexe puis se déprimant au centre mais en conservant généralement un ambitus non relevé, fréquemment avec un petit mamelon pointu au centre mais il peut manquer. Revêtement sec, velouté, irrégulier, ruguleux, bossué, un peu fripé, d’une couleur générale brun rougeâtre (vers Séguy 81) se décolorant au sec en brun plus jaunâtre (vers Séguy 193) souvent taché de brun plus foncé, plus violacé (vers Séguy 102 à 106). Marge molle, flexueuse, irrégulière, parfois lobée, d’abord à peu près lisse puis mollement cannelée.
Lames :
Jusqu’à 4 mm, assez serrées d’abord un peu pentues puis plus ou moins décurrentes et toujours terminées par une petite dent. Orangé sale et terne à reflets brun violacé, très visibles par incidence. Parfois tachées de cette couleur. Arête concolore un peu irrégulière, fendue ça et là.
Stipe :
35-50 x 6-8 mm. Plus ou moins arqué assez isodiamétrique ou à peine épaissi dans la partie médiane, cabossé, veiné, finement villeux, voire poudré sous les lames, pouvant être d’un violacé noirâtre uni (Séguy 700) mais souvent plus pâle mais toujours dans les mêmes tons vineux (Séguy 101, 661) parfois plus pâle au sommet. Base couverte d’un coton blanc à ocracé.
Chair :
Mince dans le chapeau et vite lacuneuse dans le stipe, ocracé rosâtre dans le chapeau, plus vineuse dans le stipe, en particulier vers la base. Saveur plutôt légèrement amère et nette odeur de chicorée mêlée de punaise des bois. Lait opalescent, blanc séché sur les lames, doux.
Microscopie :
Spores (A) : (5,9) 6,6 - 7,6 (8,5) x (4,8) 5,4 - 6,1 (6,6) µm ; Q = (1,1) 1,2 - 1,3 (1,4) ; N = 100 ; Me = 7,1 x 5,8 µm ; Qe = 1,2 ; incomplètement réticulées, avec verrues isolées ; plage peu amyloïde.
Basides (B) : 34,6-43 x 12,1-13,8, clavées, rondouillardes jusqu’à la base, à quatre stérigmates.
Cheilocystides (C) : 28,8-46,8 x 5,7-8,2 µm, acuminées. Dispersées.
Pleurocystides (D) : 32,2-52,2 x 8,8-10,7 µm, acuminées. Rares.
Revêtement (E) : formé d’hyphes globuleuses mêlées avec des articles étroits et cylindriques.
Discussion :
Cette espèce est bien reconnaissable à son milieu plus ou moins acide, sa couleur vineuse et son odeur particulière.
Synonyme :
Lactarius cimicarius (Batsch) Gillet.
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