Lactarius cimicarius Fries

 
Habitat :
 
Nombreux exemplaires comme semés dans un bois de feuillus mélangés à prédominance de hêtres & de chênes sur sol calcaire à Dammartin les templiers le 11 octobre 2012, en face de la carrière.
 
Chapeau :
 
Jusqu’à 73 mm, d’abord plan convexe et légèrement déprimé au centre puis nettement creusé à périphérie relevée, conservant toujours un petit mamelon bas, bien individualisé au centre. Revêtement sec à un peu gras par la pluie, nettement marqué par de petites bosses et de petits creux confus sur toute la surface et même ridé, plissé, en particulier au centre, brun rougeâtre foncé (vers Séguy 162, nuancé, surtout à la marge de brun plus jaune (vers Séguy 174). Marge irrégulière, parfois même festonnée et dessinant de grosses cannelures basses, d’abord confuses puis nettement marquées.
 
Lames :
 
Jusqu’à 5 mm, assez serrées, pentues, souvent bifides au pied, prolongées sur le stipe par un petit filet, d’abord jaune ocre puis se salissant d’orangé pour devenir nettement brun orangé à la fin. Arête concolore, régulière à faiblement denticulée à la loupe.
 
Stipe :
 
25-45 x 7-10 mm, souvent arqué, voire oblique, faiblement évasé sous les lames puis égal ou à peine ventru, à base généralement arrondie. Veiné et finement villeux sous la loupe, brun  jaune sombre au sommet (vers Séguy 134 jusqu’à 132) mais plus orangé rougeâtre vers la base (pouvant aller jusqu’à Séguy 171).
 
Chair :
 
Très fine au-dessus des lames. D’abord ocre jaune puis mélangé de brun orangé, en particulier vers le cortex, à nette odeur dite de punaise des bois, et saveur très amère avec un arrière-goût rappelant l’odeur. Lait amer, transparent. Gayac immédiat.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : (6,5) 7,1 - 8,1 (8,6) x (5,7) 6,2 - 7 (7,5) µm ; Q = (1) 1,1 - 1,2 (1,3) ; N = 100 ; Me = 7,6 x 6,5 µm ; Qe = 1,2 ; subglobuleuses à ornementation nettement reliée, avec quelques verrues isolées. | Mesures statistiques : 6,8 [7,5 ; 7,7] 8,4 x 5,9 [6,5 ; 6,6] 7,2 µm ; Q = 1,1 [1,15 ; 1,2] 1,3 ; N = 100 ; C = 95% ; Me = 7,6 x 6,5 µm ; Qe = 1,2 |.
Basides (B) : (32,6) 33,9 - 44 (44,5) x (10,3) 10,4 - 12,3 (12,4) µm ; Q = (2,9) 3,1 - 4 (4,3) ; N = 12 ; Me = 39,1 x 11 µm ; Qe = 3,6 ; clavées & tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : (40) 41,1 - 53,3 (56,8) x (5,6) 6,1 - 8,1 (8,3) µm ; Q = (4,9) 5,5 - 7,9 (8,9) ; N = 10 ; Me = 45,9 x 7,1 µm ; Qe = 6,6 ; clavées & acuminées.
Pleurocystides (D) : (45,3) 47,7 - 77,6 (78) x (6,6) 6,9 - 9,6 (10,1) µm ; Q = (6) 6,2 - 8,8 (10,6) ; N = 12 ; Me = 62 x 8 µm ; Qe = 7,8 ; de même type mais plus grandes.
Revêtement (E) : formé d’articles allongés de 3-6 µm de large mêlés à des éléments celluleux vers 8-13 µm d’épaisseur. 

 
 
Discussion :

Ce lactaire, rapporté à Lactarius cimicarius, se distingue par une couleur brun rougeâtre un peu terne mais franche. Du point de vue microscopique, il se remarque à ses cystides assez nombreuses.
 
Synonyme :
 
? Lactarius subumbonatus ss. M.T. Basso

 
 



Créer un site
Créer un site