Lactarius glyciosmus (Fr. : Fr.)Fr.
Habitat
 
Plusieurs exemplaires trouvés le 13 octobre 2008 (revus le 11 novembre 2009) en bordure d’un bouquet de bouleaux sur sol calcaire à tendance acidifiée au bois Rodolphe, commune de Baume-les-Dames (25110), près des résidences secondaires, en direction de la ferme Cassard (en compagnie de Cortinarius triumphans). Microscopie réalisée à partir d’un exemplaire récolté le 21 octobre 2009 à Gray.
 
Chapeau :
 
Jusqu’à 47 mm. D’abord plan convexe puis déprimé au disque, souvent d’une manière assez particulière, c'est-à-dire que le spécimen peut être assez profondément déprimé au centre mais de façon relativement peu étendue, pas plus que la moitié du rayon, le reste du chapeau restant pratiquement plat. Marge d’abord assez régulière puis pouvant devenir très ondulée à la fin, voire souvent et courtement déchirée. Revêtement sec, nettement irrégulier, bossué, et même presque fripé dans le stade ultime de développement, gris ocre rosâtre pâle
 
Lames :
 
Jusqu’à 4 mm, étroites, assez serrées, descendantes et brièvement décurrentes par une dent plus ou moins longue, pâles, ocre rosâtre. Arête onduleuse, concolore, légèrement fimbriée.
 
Stipe :
 
25-50 x 48 mm. Droit ou courbé, assez isodiamétrique ou un peu aminci vers la base, plus ou moins ridé, concolore au chapeau mais plus pâle et blanchi par un fin tomentum discret.
 
Chair :
 
Blanchâtre à ocre crème subtile, brunissant aux endroits abîmés. Odeur caractéristique de feuille de figuier froissée dite de « noix de coco » et saveur douce à faiblement âcre.
 
Microscopie (exemplaire de Gray 21/10/09) :
 
Spores (A) : 6-9 x 5-7,5 µm. courtement ellipsoïdes à elliptiques, à verrues presque totalement reliées et quelques verrues isolées.
Basides (B) :.40-50 x 8-11 µm, tétrasporiques et, à l’occasion, bisporiques.
Cheilocystides (C) : 22-60 x 5-8 µm, fusiformes parfois courtement digitées, peu nombreuses et disséminées dans des paracystides aux formes diverses et souvent irrégulières.
Pleurocystides (D) : 40-75 x 6-10 µm, fusiformes parfois tétinées, dispersées.
Articles du revêtement (E) : assez épais (5-12 µm) relativement parallèles, parfois un peu mêlés et peu émergeants. 

 
 
 
Discussion :
 
Ce lactaire qui semble un indicateur d’acidification se reconnaît très facilement à son odeur, assez originale, pour ce genre. Lactarius mammosus qui a la même odeur est beaucoup plus rare et de stature plus robuste.
 
Synonyme :
 
Lactarius conditus Britz., Lactarius cyathula ss. Knauth. & Neuhoff, Lactarius impolitus ss. Küner & Romangnesi.

 
 
 



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