Habitat
5 exemplaires offerts par Gilbert Moyne qui les a récoltés le 23 septembre 2009 à la Piroulette (25) dans une forêt de feuillus à prédominance de hêtres sur sol calcaire.
Chapeau :
Jusqu’à 75 mm, d’abord convexe-enroulé puis convexe et finalement plan convexe et légèrement déprimé au centre. Revêtement gras, luisant collant aux lèvres par temps sec, ruguleux au toucher. Zoné en général d’une manière nette mais quelquefois discrète. D’une couleur générale grisâtre à gris olivâtre mais très gouaché dans le détail avec du gris un peu verdâtre ou un peu violâtre et du brun grisâtre et même taché de jaunâtre. Marge longtemps enroulée puis presque droite à la fin, flexueuse, vite irrégulière.
Lames :
Jusqu’à 6 mm, assez espacées, parfois fripées, décurrentes par une dent. Blanchâtres à grisâtres voire grisâtre un peu crème, tachées de violet par le lait. Arête concolore fimbriée.
Stipe :
45-80 x 10-17 mm. Souvent arqué vers la base alors que la partie supérieure est plutôt isodiamétrique puis rétrécie, aminci vers la base. Ridé, souvent grossièrement par endroits. Parfois même pseudoscrobiculé par des fossettes peu profondes. Blanchâtre à jaunâtre pâle plus ou moins sali de brun, et aussi de lilas terne aux blessures par le lait.
Chair :
Vite assez molle, blanchâtre mais prenant des teintes bleu lilas à lilas violacé par le lait. Odeur agréable et saveur très désagréable, restant longtemps en bouche, amère sans être piquante. Lait blanc devenant à l’air et sur la chair bleu violâtre, lilas, assez pâle mais finissant par foncer à la longue. Non colorant le papier.
Microscopie :
Spores (A) :.8-11 x 7-8,5, ellipsoïdes et plutôt crêtées avec des connexifs assez bas.
Basides (B) :.40-45 x 11-13,5, tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : 35-62 x 8-9,5 µm, fusiformes souvent plus ou moins étranglées à sommet parfois aminci et flexueux.
Pleurocystides (D) :.45-75 x 8,5-11 µm, de même type.
Articles du suprapelis (E) :.de 2-4 µm de large, emmêlés en surface et plus serrés par la suite, flexueux, parfois avec pigmentation vacuolaire.
5 exemplaires offerts par Gilbert Moyne qui les a récoltés le 23 septembre 2009 à la Piroulette (25) dans une forêt de feuillus à prédominance de hêtres sur sol calcaire.
Chapeau :
Jusqu’à 75 mm, d’abord convexe-enroulé puis convexe et finalement plan convexe et légèrement déprimé au centre. Revêtement gras, luisant collant aux lèvres par temps sec, ruguleux au toucher. Zoné en général d’une manière nette mais quelquefois discrète. D’une couleur générale grisâtre à gris olivâtre mais très gouaché dans le détail avec du gris un peu verdâtre ou un peu violâtre et du brun grisâtre et même taché de jaunâtre. Marge longtemps enroulée puis presque droite à la fin, flexueuse, vite irrégulière.
Lames :
Jusqu’à 6 mm, assez espacées, parfois fripées, décurrentes par une dent. Blanchâtres à grisâtres voire grisâtre un peu crème, tachées de violet par le lait. Arête concolore fimbriée.
Stipe :
45-80 x 10-17 mm. Souvent arqué vers la base alors que la partie supérieure est plutôt isodiamétrique puis rétrécie, aminci vers la base. Ridé, souvent grossièrement par endroits. Parfois même pseudoscrobiculé par des fossettes peu profondes. Blanchâtre à jaunâtre pâle plus ou moins sali de brun, et aussi de lilas terne aux blessures par le lait.
Chair :
Vite assez molle, blanchâtre mais prenant des teintes bleu lilas à lilas violacé par le lait. Odeur agréable et saveur très désagréable, restant longtemps en bouche, amère sans être piquante. Lait blanc devenant à l’air et sur la chair bleu violâtre, lilas, assez pâle mais finissant par foncer à la longue. Non colorant le papier.
Microscopie :
Spores (A) :.8-11 x 7-8,5, ellipsoïdes et plutôt crêtées avec des connexifs assez bas.
Basides (B) :.40-45 x 11-13,5, tétrasporiques.
Cheilocystides (C) : 35-62 x 8-9,5 µm, fusiformes souvent plus ou moins étranglées à sommet parfois aminci et flexueux.
Pleurocystides (D) :.45-75 x 8,5-11 µm, de même type.
Articles du suprapelis (E) :.de 2-4 µm de large, emmêlés en surface et plus serrés par la suite, flexueux, parfois avec pigmentation vacuolaire.
Discussion :
Ce lactaire a une stature plus élancée, et une couleur plus grise que son voisin L. violascens, son lait semble bien moins foncé, plus lilas que violet, enfin, violascens est donné par M T Basso comme à peine amer, presque doux alors que luridus est d’une amertume très prononcée.
Du point de vue micro, les deux espèces sont assez proches et il n’a pas été nettement mis en évidence la présence d’hyphes incrustées dans le revêtement comme c’est le cas pour violascens et la spore semble conforme à luridus.
Synonyme :
Lactaria uvida Schröter
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