Lactarius pterosporus Romagnesi
Habitat
 
Trouvés le 20 juillet 2009. Bois Rodolphe. Avant pont de l’Audeux et après le petit parking à l’entrée du bois. Bois de feuillus classiques. Sol calcaire, disséminés dans toute la forêt.
 
Chapeau :
 
42-65. D’abord convexe puis aplani à centre déprimé et enfin déprimé raisonnablement. Surface sèche, mate, veloutée, rugueuse, voir martelée, souvent crispée au centre. Crème à ocre pâle bruni (Segy 261 plus grisâtre) à gris brun soutenu (Seguy 692 bien plus gris). Parfois gouaché de blanchâtre, en particulier vers la marge. Marge d’abord retombante puis droite, flexueuse, finalement finement érodée.
 
Lames :
 
2-5 mm. Assez serrées, finement décurrentes, emmêlées de lamelles, ocre orangé pâle (Séguy 199 plus soutenu), à reflets plus brunâtres par incidence, salies d’orangé par le lait. Arête concolore, flexueuse et subtilement érodée
 
Stipe :
 
50-75-6-12 mm. Droit, courbé ou tordu, isodiamétrique sauf sous les lames où il est évasé et à la base souvent  rétrécie  voire pointue émoussée. Celle-ci est en outre strigueuse. Orné de rides plus ou moins marquées, souvent grossières et parfois profondes et larges. Pâle, blanchâtre à ocre clair (Seguy 190 moins orange), parfois bruni dans la partie inférieure.
 
Chair :
 
Blanche, d’abord assez ferme puis médulleuse dans le stipe, devenant orange pâle à cause du lait. Odeur un peu camphrée et saveur douce. Lait blanc devenant orangé sale sur la chair.
 
Microscopie :
 
Spores (A) : de 6,5-8x6-7,5, subrondes à globuleuses à ornementation très élevée.
Basides (B) : de 45-60x11-15 µm, tétrasporiques, souvent amincies au sommet.
Paracystides : (C), sur l’arête des lames, de 35-50x6-7, peu différenciées, fusiformes, plus ou moins effilées au sommet, parfois presque isodiamétriques, et obtuses, souvent irrégulières. Pas de Pleurocystides observées.
Revêtement (D) : couvert dans la partie supérieure de cystides étroites et renflées à la base, reposant sur des cellules arrondies de différents diamètres.

 
 
Discussion :
 
Ce lactaire très fréquent dès le mois de juillet dans nos bois, peut être confondu avec Lactarius azonites (= Lactarius albipes) quand il est jeune et frais. Dans ce cas, ses couleurs pâles et son pied blanchâtre peuvent tromper. Lorsqu’il est plus coloré, la confusion n’est plus possible. Son revêtement offre souvent un aspect crispé au disque, assez caractéristique. L’étude microscopique révèle une spore très ailée, beaucoup plus que ses voisins et, en particulier, plus que Lactarius azonites.
 
Synonyme :
 
Pas de synonyme avéré.
 
 



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